Différence entre socialisme et nationalisme La différence Le
Socialisme contre Nationalisme < Parmi les nombreuses philosophies politiques centrées sur l'affiliation communautaire, le socialisme et le nationalisme sont probablement les plus pertinents à l'époque contemporaine. Ils ne sont pas seulement considérés comme des théories, mais considérés comme des phénomènes modernes qui remontent au 16ème siècle. Ils ne sont pas nécessairement contradictoires les uns aux autres; en fait, ces philosophies peuvent coexister même dans un seul groupe politique ou national. Ils sont les mêmes en ce sens qu'ils préconisent un sens de la communauté. C'est le nationalisme, qui favorise une identification distincte avec une entité politique et nationale solide, et le socialisme, en soulignant l'importance de la propriété communale avec chaque membre du groupe qui y participe équitablement. Ce qui les différencie l'un de l'autre, néanmoins, c'est leur impact économique et leur flexibilité ou interdépendance lorsqu'ils sont combinés avec d'autres types de points de vue politiques.
Par définition, le socialisme est une théorie économique et politique prônant la propriété collective et la gestion coopérative des moyens de production et d'allocation des ressources. Dans ce système, la production est réalisée par une association libre de travailleurs afin de maximiser directement les valeurs d'usage, grâce à une planification coordonnée des décisions d'investissement, à la distribution des excédents et aux moyens de production. Le système utilise une méthode de compensation basée sur le mérite individuel ou la quantité de travail que l'on apporte à la société. Les socialistes considèrent le socialisme intégral comme une société qui ne repose plus sur un travail salarié coercitif, organisé sur la base d'un pouvoir relativement égal. La mise en œuvre d'un système socialiste varie d'un sous-ensemble à l'autre. Certains socialistes prônent une nationalisation complète des moyens de production, de distribution et d'échange, tandis que d'autres préconisent le contrôle de l'État sur le capital dans le cadre d'une économie de marché. Certains ont mis en œuvre la création d'économies à planification centralisée dirigées par un État qui possède tous les moyens de production; d'autres ont institué diverses formes de socialisme de marché, combinant des modèles coopératifs et étatiques avec l'échange libre et le système de prix libre. Cependant, des secteurs socialistes plus libéraux nient complètement le contrôle gouvernemental et la propriété de l'économie, et optent pour la propriété collective directe des moyens de production via des conseils ouvriers coopératifs et la démocratie sur le lieu de travail.
Le nationalisme, en revanche, est un cadre socio-politique qui implique une forte identification d'un groupe d'individus avec une entité politique définie en termes nationaux, ou en termes plus simples, une nation. Il met l'accent sur l'identité collective - un «peuple» doit être autonome, uni et exprimer une culture nationale unique.Il soutient qu'un groupe ethnique a le droit d'être un État, que la citoyenneté d'un État doit être limitée à un groupe ethnique ou que la multi-nationalité dans un seul État doit nécessairement comprendre le droit d'exprimer et d'exercer son identité nationale, même par des minorités. Un autre des principaux plaidoyers du nationalisme est que l'Etat est d'une importance primordiale. Souvent, il est identifié comme un mouvement pour établir ou protéger une patrie pour un groupe ethnique. Le nationalisme se concrétise non seulement par la représentation d'identités collectives envers des communautés imaginées qui ne sont pas exprimées naturellement par le langage, la race ou la religion, mais aussi par des politiques socialement construites, des lois et des préférences de style de vie. De plus, la divergence dans certains aspects du cadre existe parmi ses défenseurs. Certains nationalistes le soutiennent avec une approche réactionnaire, appelant à un retour à un passé national. Les variations révolutionnaires appellent à la création d'un État indépendant en tant que patrie pour une minorité ethnique.
Résumé
1) Le socialisme et le nationalisme sont des cadres politiques qui mettent en évidence l'appartenance communale en tant que moteur essentiel de la subsistance socio-économique.2) Le socialisme préconise la propriété collective et la distribution équitable de la richesse parmi ses participants coopératifs.
3) Le nationalisme favorise une identification solide avec une entité politique ou nationale à travers des politiques socialement construites et un style de vie favorable à la «nation» qu'il défend.